Actualités du site teline.fr (biodiversité végétale du sud-ouest marocain) Actualités du site teline.fr consacré à la flore et aux groupements végétaux du sud-ouest marocain. https://www.teline.fr/fr Fri, 11 Jul 2025 11:28:51 +0200 <![CDATA[Histoire évolutive d’Euphorbia. balsamifera]]> Sur le plan phylogénétique, Euphorbia balsamifera, présente dans les régions arides du nord-ouest de l’Afrique et sur les îles Canaries, est étroitement apparentée à Euphorbia adenensis, originaire de la région Érythrée-Arabie. Ces deux espèces partagent un ancêtre commun, vraisemblablement apparu il y a plusieurs millions d’années.

Les données moléculaires suggèrent que la divergence entre E. balsamifera et E. adenensis a eu lieu au cours du Pliocène, période comprise entre environ 5,3 et 2,6 millions d’années avant notre ère. Cette époque correspond à un épisode majeur d’aridification du climat dans les régions subtropicales de l’Ancien Monde, ce qui a entraîné une fragmentation des habitats forestiers au profit de paysages plus ouverts et plus secs. Ces nouvelles conditions environnementales ont probablement favorisé une radiation adaptative rapide du groupe ancestral, c’est-à-dire l’émergence de plusieurs lignées spécialisées dans des habitats arides.

Dans ce contexte, E. balsamifera aurait colonisé les îles Canaries à partir du nord-ouest de l’Afrique. Cette colonisation pourrait s’expliquer par le mécanisme du « surfing syngameon », une hypothèse évolutive selon laquelle un pool génétique flexible (ou syngameon) peut "surfer" sur des vagues de dispersion vers de nouveaux territoires, tout en conservant une diversité génétique suffisante pour permettre l’adaptation rapide à de nouveaux environnements.

Des modèles informatiques utilisant des réseaux de neurones convolutifs (une technique d’intelligence artificielle) suggèrent que E. balsamifera s’est d’abord installée sur les îles de l’est (Lanzarote, Fuerteventura), puis a migré vers l’ouest (Tenerife, Gran Canaria).

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les populations d’Afrique du Nord ne sont pas les vestiges d’une population continentale ancestrale. Elles sont issues d’événements migratoires en provenance des îles de Lanzarote et Fuerteventura. Ces événements de rétro colonisation dateraient du Pléistocène moyen, mais cela demande encore à être confirmé.

Ce résultat va à l’encontre de l’idée que les îles ne font que “recevoir” la diversité du continent. Ici, les Canaries ont en réalité généré une nouvelle diversité génétique qui s’est ensuite propagée vers le continent africain.

Ref. : Rincón-Barrado M., Villaverde T., Perez M.F., Sanmartín I. & Riina R., 2024 - The sweet tabaiba or there and back again: phylogeographical history of the Macaronesian Euphorbia balsamifera. Annals of Botany 133 : 883–903. https://doi.org/10.1093/aob/mcae001, available online at www.academic.oup.com/aob

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/48 Tue, 08 Jul 2025 00:00:00 +0200
<![CDATA[Multiplication de l’arganier : revue systématique et méta-analyse à l’aide de la méthode PRISMA]]> Cette publication présente une synthèse des travaux de recherche portant sur les différentes méthodes de multiplication de l’arganier (Sideroxylon spinosum L.). Elle s’appuie sur la méthode PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses), reconnue pour structurer et rendre transparente la conduite des revues systématiques et des méta-analyses.

La recherche documentaire a été effectuée à partir des mêmes mots-clés dans les bases de données Scopus et Web of Science, en sélectionnant les publications en anglais et en français parues entre 2000 et 2024. Grâce à la méthode PRISMA, 55 articles ont été retenus, dont la majorité (36) provient du Maroc, pays d’origine de l’arganier.

L’analyse bibliométrique, réalisée avec le logiciel VOSviewer, a permis de visualiser les liens entre les principaux mots-clés liés à la recherche sur l’arganier. Cette carte met en évidence la position centrale de la germination, autour de laquelle s’articulent la micro propagation, le semis, la culture in vitro et la multiplication végétative.

La discussion compare les différentes techniques : la germination des graines, dont le taux de réussite est faible, est confrontée aux avantages du bouturage et du greffage, qui permettent un enracinement rapide et une meilleure stabilité génétique. La micro propagation in vitro apparaît également comme une méthode prometteuse, bien qu’elle nécessite des conditions d’acclimatation rigoureuses.

En conclusion, l’étude souligne l’importance de combiner méthodes traditionnelles et approches biotechnologiques modernes pour assurer la reproduction et la conservation durable de cette espèce emblématique.

Ref. : Tesse R., Boutaleb F., Bahlaouan B., Brett-Crowther M., El Antri S., & Boutaleb N., 2025 - Micrografting and Other Regeneration Techniques for the Argan Tree (Argania spinosa): A PRISMA-Based Systematic Review and Meta-Analysis. Natural Built Social Environment Health 1(3). DOI :10.63095/NBSEH.25.180342

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/47 Sat, 28 Jun 2025 00:00:00 +0200
<![CDATA[Diversité spécifique non indigène : dix nouvelles espèces détectées dans un champ de cumin du sud-est marocain]]> L’article présente une liste de dix espèces non indigènes récemment identifiées dans les cultures de cumin du sud-est du Maroc. Il s'agit de Anthemis hyalina, Anthemis scariosa, Centaurea verutum, Carduus arabicus, Cota palaestina, Cota coelopoda, Hyoscyamus pusillus, Plantago exigua, Suchtelenia szovitsianaet Silene coniflora. À ce stade, la majorité de ces espèces sont considérées comme des exotiques occasionnelles. Toutefois, Plantago exigua se distingue par son fort potentiel invasif, s’étendant au-delà des zones cultivées. L’article fournit également des données essentielles sur la morphologie, les critères d’identification, la répartition géographique ainsi que l’évaluation des risques associés à ces espèces nouvellement détectées.

Ref. : Homrani Bakali H., Chatelain C. & Khamar H., 2025 - New non-native species recorded in cumin crop in southeastern region of Morocco. Botany Letters, DOI : 10.1080/23818107.2025.2506559 (18 Jun).

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/46 Mon, 23 Jun 2025 00:00:00 +0200
<![CDATA[Santolina razaneae (Asteraceae), nouvelle espèce pour la science et le Maroc]]> Santolina razaneae, une nouvelle espèce d'Asteraceae découverte dans les formations steppiques de l'est du Maroc (vallée de la Moulouya et Hauts Plateaux), est décrite et illustrée. Cette espèce se distingue des autres Santolina du Maroc par des caractéristiques morphologiques uniques : des folioles elliptiques, des feuilles pennées à lobes obtus, des paléoles triangulaires, lacérées et glabres, ainsi que des fleurons à lobes triangulaires rose pâle. Une clé d’identification des espèces spontanées de Santolina présentes au Maroc est également proposée.

Réf. : Homrani Bakali H., Chambouleyron M. & Leger J.-F., 2025 - Santolina razaneae (Asteraceae), a new steppic species from Morocco. Phytotaxa 693 (3) : 235–244. https://doi.org/10.11646/phytotaxa.693.3.4.

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/45 Sun, 16 Mar 2025 00:00:00 +0100
<![CDATA[Optimiser la croissance des plants d'arganier : rôle du conteneur et du substrat]]> Cette étude explore l’influence de la taille des conteneurs et du type de substrat sur les caractéristiques morphologiques, la biomasse, et la morphologie racinaire des jeunes plants d’arganier âgés d’un an. L’expérimentation a été menée dans la pépinière du Centre Régional de Recherche Forestière de Marrakech, située à 2,5 km au nord-est de la ville, sous bioclimat aride (et non semi-aride comme mentionné dans la publication).

Les résultats montrent que la croissance des plants d’arganier est maximale dans les conteneurs de plus grand volume (500 cm³), avec un substrat de culture spécifique composé d’un compost d’acacia (Acacia cyanophylla) à 100 % et un mélange à parts égales de terreau et de compost d’Acacia.

Cependant, comme souvent observé avec les plants élevés en conteneurs, ces derniers présentent des déformations de la racine pivotante, ce qui affecte la qualité globale des plants. Il convient de noter que le suivi des performances des plants après transplantation sur le terrain n’a pas été réalisé dans le cadre de cette étude.

Ainsi, le protocole optimal pour assurer une régénération efficace des arganiers reste à définir.

Réf. : Dallahi Y., Boujraf A., Smouni A. et al., Effects of container size and growing media on growth of argan (Argania spinosa) seedlings in Morocco. New Zealand Journal of Forestry Science (2024) 54:16 https://doi.org/10.33494/nzjfs542024x285x.

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/44 Sun, 08 Dec 2024 00:00:00 +0100
<![CDATA[Zones bioclimatiques du Maroc face au défi du changement climatique !]]> Cette étude explore les effets du changement climatique sur la distribution spatiale et temporelle des six zones bioclimatiques du Maroc.

Pour ce faire, elle s’appuie sur huit modèles de circulation générale (GCM) intégrant deux scénarios d’émissions RCP (pour Representative Concentration Pathways ou profils représentatifs d’évolution de concentration). Les scénarios, établis en 2014 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), traduisent différentes trajectoires possibles de la concentration en gaz à effet de serre (GES) et leurs conséquences climatiques pour le XXIe siècle et au-delà. L’étude compare le scénario RCP4.5 (scénario modéré prévoyant une stabilisation des émissions avant la fi¬n du XXIe siècle à un niveau faible) et le scénario RCP8.5 (scénario pessimiste où les GES continuent d’augmenter au rythme actuel) et porte sur deux horizons temporels : 2050 et 2070. La modélisation des déplacements des zones bioclimatiques repose sur la méthode Random Forest (RF), approche puissante qui utilise un ensemble d’arbres de décision pour générer des prévisions à la fois robustes et précises.

Les résultats indiquent logiquement que les changements les plus importants se manifestent dans les zones bioclimatiques associées au scénario RCP8.5 (scénario pessimiste), et ce, pour les deux horizons temporels étudiés : 2050 et 2070.

Les zones bioclimatiques subhumides et humides devraient subir des transformations significatives, évoluant progressivement vers des conditions semi-arides. Les transitions du subhumide au semi-aride sont estimées entre 17,91 % (scénario RCP8.5 en 2070) et 25,68 % (scénario RCP8.5 en 2050), des taux nettement supérieurs à ceux observés pour les changements de l'humide au semi-aride, qui oscillent entre 10,16 % (scénario RCP4.5 en 2050) et 22,27 % (scénario RCP8.5 en 2070).

La zone semi-aride devrait également connaître des modifications notables, avec une extension vers la zone bioclimatique aride variant entre 2,27 % (scénario RCP4.5 en 2050) et 34,30 % (scénario RCP8.5 en 2070). Par ailleurs, environ 10 % de la zone aride est prévue pour migrer vers le bioclimat saharien, tandis que la zone saharienne devrait demeurer relativement stable.

La discussion met en lumière les conséquences majeures de l’accélération du changement climatique sur les principales espèces forestières du pays. Parmi ces impacts figurent le dépérissement des peuplements forestiers, la prolifération de parasites et d’insectes ravageurs, l’intensification des feux de forêt et la récurrence des sécheresses. Ces phénomènes perturbent non seulement les écosystèmes forestiers, mais affectent également l’agriculture, avec des prévisions annonçant une baisse de la production de blé et d’orge pouvant atteindre 15 % dans les régions du sud subhumide. Plus largement, ces transformations compromettent les services écosystémiques essentiels.

La discussion explore également la fiabilité des prévisions climatiques, obtenues grâce à la superposition de huit modèles de circulation générale, soulignant leur rôle clé dans l’analyse des impacts futurs.

Réf. : Meliho, M., Orlando, C.A. & Dallahi, Y. Spatiotemporal modeling of the potential impact of climate change on shifts in bioclimatic zones in Morocco. Environ Monit Assess 196, 907 (2024). https://doi.org/10.1007/s10661-024-13077-0

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/43 Thu, 28 Nov 2024 00:00:00 +0100
<![CDATA[Nouvelles découvertes d’Apteranthes munbyana au Maroc]]> Apteranthes munbyana est signalé sur les rocailles calcaires du massif des Benis Snassen et de la commune de Ras Asfour, ce qui porte à cinq le nombre de localités actuellement connues du nord-est du Maroc.

Réf. : Hannaoua H., Jdaini A. & Sahib N. 2024 - Two new localities for Apteranthes munbyana (Decne. ex Munby) Crespo & Mateo (Apocynaceae ) in the mountains of eastern Morocco. Acta Botanica Malacitana 49. DOI: https://doi.org/10.24310/abm.49.2024.19439

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/42 Mon, 21 Oct 2024 00:00:00 +0200
<![CDATA[Génome mitochondrial de l’Arganier]]> Le génome mitochondrial de l’Arganier a été séquencé à l’aide de la plate-forme Illumina HiSeq X Ten, les séquences d’ADN assemblées avec le logiciel bio-informatique GetOrganelle et les gènes codant pour des proteines (PCG pour Protein-Coding Genes), l’acide ribonucléique ribosomique (l’ARNr) et l’acide ribonucléique de transfert (ARNt) identifiés respectivement avec les outils bio-informatiques BlastX, BlastN et TRNAscan-SE. Tous ces outils sont incontournables en bio-informatique et en génomique.

La représentation graphique du génome mitochondrial a été dessinée avec OGDraw 1.3.1 logiciel largement utilisé dans les publications scientifiques.

Le génome mitochondrial de l’Arganier se présente comme une molécule d’ADN circulaire de 707 441 paires de bases avec une teneur en guanine-cytosine (GC) de 45,75 %, 32 gènes codant pour des protéines, 16 ARN de transfert et 2 gènes d’ARN ribosomique.

L’analyse phylogénétique utilise la méthode du maximum de vraisemblance. Elle a été réalisée à l’aide de 7 gènes codant pour des protéines de 15 espèces d’Ericales. Elle confirme que l’arganier est étroitement apparenté à la famille des Theaceae, ce qui est cohérent avec les études phylogénétiques antérieures basées sur le génome chloroplastique.

La connaissance du génome mitochondrial de l’Arganier offre une riche source d'informations pour en comprendre son évolution et contribuer aux efforts de sa conservation.

Réf. : A.I. Azami, S. Pirro and S. Sehli et al., The complete mitochondrial genome data of Argania spinosa (L.) Skeels, Data in Brief, https://doi.org/10.1016/j.dib.2024.110862

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/41 Tue, 10 Sep 2024 00:00:00 +0200
<![CDATA[Évaluation de l’impact du changement climatique sur l’arganier]]> L’étude cherche à connaître comment les variations climatiques actuelles et futures peuvent affecter la préservation de l’arganier dans deux bassins versant du Sud du Maroc : le bassin de l’oued Massa et le bassin de l’oued Tamanart (ici, les quelques arganiers présents se situent uniquement dans la partie septentrionale du bassin, le bioclimat étant de type saharien). Cette zone d’études est l’un des Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial (SIPAM) reconnu par la FAO. Un SIPAM correspond à un agrosystème résilient dans lequel les communautés humaines ont réussi à coexister en parfaite harmonie avec leur territoire.

Les chercheurs ont adopté une approche multi modèle rigoureuse à la suite des progrès récents des techniques de modélisation et de l’accès accru aux données climatiques. Ainsi, ont été mis à contribution le projet PERSIANN-CDR (qui donne les précipitations), le modèle ERA5-Land (qui donne les températures), le modèle climatique régional EC-Earth3-veg (qui permet de comprendre les interactions complexes entre la végétation terrestre et le système climatique global), le modèle d’entropie maximale MaxEnt version 3.4.4 (qui permet de prédire la distribution géographique potentielle de l‘arganier) et une série d’analyses statistiques classiques (coefficient de corrélation, erreur quadratique moyenne etc.).

Tous ces projets ou modèles sont largement utilisés dans les recherches qui cherchent à prévoir les interactions complexes entre le climat et les écosystèmes terrestres.

L’analyse de la variabilité climatique a été faite à l’aide de données observées (1983 à 2022) et de données projetées jusqu’en 2080 pour en montrer les tendances. Comme on pouvait s’y attendre, les précipitations présentent une variation saisonnière et annuelle particulièrement élevée sur l’ensemble de la zone d’étude, les périodes de sécheresse, associée aux températures élevées prédominantes, constituant une contrainte majeure pour l’agriculture et donc pour le développement des arganiers. Les précipitations annuelles sont généralement inférieures à la moyenne depuis les années 2000, avec une diminution d’environ 2.5 mm par décennie. De plus, les résultats révèlent un réchauffement de 0,4 °C entre 1983 et 2022, qui pourrait atteindre + 4 °C entre 2041 et 2080.

La distribution de l’arganier a été projetée pour 2041-2060 et 2061-2080 selon quatre scénarios socioéconomiques SSP (Shared Socioeconomic Pathways). Ces scénarios permettent d'anticiper les conséquences du changement climatique en fonction de différentes voies de développement.

Dans le futur, les zones propices à l’arganier devraient diminuer dans toute la zone d’étude. Une réduction de 47 à 65 % est prévue à moyen terme (2041-2060) et une réduction de 49% à 81% à plus long terme (2061 et 2080), soulignant la nécessité de mesures d’adaptation proactives dans le but de conserver et d’augmenter la survie et la productivité de l’arganier.

Réf. : Hakam O., Ongoma V., Beniaich A. et al. 2024 -Assessment of the impact of climate change on Argan tree in the Mediterranean GIAHS site, Morocco: current and future distribution. Modeling Earth Systems and Environment. https://doi.org/10.1007/s40808-024-02077-1. https://www.teline.fr/fr/actualites/article/40 Thu, 29 Aug 2024 00:00:00 +0200 <![CDATA[Rhaponticoides nuriae (Asteraceae), nouvelle espèce pour la science et le Maroc]]> Découverte d’une nouvelle espèce de faux-Rhapontique sur les sols argileux de la province de Sidi Kacem (région de Rabat-Salé-Kénitra) : Rhaponticoides nuriae.

Rhaponticoides nuriae se distingue par ses feuilles entières, sa tige et ses feuilles entièrement glabres, et ses bractées externes de l’involucre à large appendice scarieux. Cette espèce est très différente des deux espèces du genre déjà signalées au Maroc (Rhaponticoides africana (Lam.) M.V. Agab. & Greuter et Rhaponticoides eriosiphon (Emb. & Maire) M.V. Agab. & Greuter), par ses akènes plus longs et ses appendices particuliers qui ressemblent à Centaurea margaritacea aggr.

Dans l’arbre phylogénétique du genre Rhaponticoides, sa relation de parenté avec les autres espèces est encore à confirmer.

Réf. : Homrani B.A. & Susanna A. 2024 Rhaponticoides nuriae (Asteraceae), a stunning new species from Morocco Phytotaxa 659 (1): 097–104.

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https://www.teline.fr/fr/actualites/article/39 Thu, 11 Jul 2024 00:00:00 +0200